Au coin du Feu / Chomelix

La « mort » peut-elle s’envisager comme un processus de vie – un passage, un envol ?… 

Et si  «perdre quelqu’un»  était une proposition, celle d’apprendre  à le retrouver  (Vinciane Despret dans Au bonheur des morts) ?

Pourquoi cet adage selon lequel mieux vaut mourir un peu chaque jour, pour ne pas avoir à mourir, quand notre heure viendra ?  

Le voyage que je vous propose  se déroule sur quatre  mercredis : 25 janvier, 22 février, 5 avril, et 14 juin 2023. 

Horaires : 9H00-17H00  (prévoir quelque chose à partager pour le repas de midi) 

8 personnes maximum   – 80 euros par journée + 5 € adh. Emergessences – engagement demandé.

Au coin du feu  ce sont quatre étapes pour :

  • partager et laisser résonner  nos expériences  
  • mettre dans la lumière les processus du  deuil et la puissance de ce lien  entre nous, et nos morts…  
  • éclairer nos expériences à la lumière des transmissions transgénérationnelles et favoriser la résolution de traumas anciens.
  • explorer  par le Sentir le lien à l’Invisible

 

Note d’Hélène Millardet : 

« Cette proposition fait suite   aux cercles Autour du Deuil. 

 Elle correspond à une nécessité, la mienne, celle de bon nombre d’entre nous,  de libérer un espace vivant, joyeux, respectueux, autour de ce moment crucial qui catalyse nos peurs les plus puissantes, nos douleurs les plus vives,  et pour autant, peut s’approcher, se vivre,  de tellement de façons.  

  Ce moment où un humain quitte le monde des vivants, peut-il s’apprendre ? Peut-il s’appréhender ?

En réalité, je n’en sais rien. 

Oui ET non, évidemment.

Ce qu’il me semble, en toute humilité,  c’est qu’il porte en germe un accomplissement.

Et que cet accomplissement ne sépare pas les morts et les vivants, mais au contraire, nous fonde, morts, vivants, en humanité.   

Que lorsqu’on doit faire l’expérience de perdre quelqu’un trop tôt,  trop brutalement,  il peut être vital de se laisser pénétrer par  un rayon de soleil, un visage, une  synchronicité. 

 Et que s’ouvrir au partage intime de ce que notre finitude nous amène à vivre, laisser être nos questions, nos émotions, nos morts en nous, peut être  libérateur et joyeux, et nous rendre la vie … plus que vive ! (petit clin d’oeil avec Christian Bobin…)  

 

« Les morts sont invisibles, mais ils ne sont pas absents. »

Victor Hugo