Au coin du feu, qu’est-ce que c’est ?

 

Un voyage  en 4 journées

Intention :

Imaginons que quelque chose de « nos morts »,  continue en nous ;  que reconnaître cette éventualité, et lui faire  de la place,  pourrait nous  surprendre –  nous rendre plus vivants. 

Et si cela pouvait permettre,  que quelque chose d’eux, s’accomplisse en nous. Nous transforme… 

 Et si  cela faisait du bien à tout le monde, cette possibilité laissée : aux morts, aux vivants, de continuer à cheminer ensemble …

Le voyage que je vous propose  se déroule sur quatre journées, entre l’automne et le printemps.     

Quatre étapes pour partager et laisser résonner  nos expériences ; pour mettre dans la lumière les processus du  deuil et la puissance de ce lien qui ne finit pas entre nous, et NOS morts  

Pour défricher  et baliser leur territoire,  cette   réalité où ils se trouvent,  différente de la nôtre… et pourtant…

Enfin, pour nous rendre vraiment disponibles, et explorer  cet espace  entre eux, et nous.  De sorte que  la « mort » puisse s’envisager comme un processus fécond, un passage, un envol…  douloureux, certes, mais aussi terriblement initiatique.

De telle sorte que  «perdre quelqu’un» puisse se transformer en  – pourquoi pas ? –    apprendre à le retrouver

(comme le suggère joliment Vinciane Despret dans Au bonheur des morts).

Et ce n’est pas tout !

Il y a cet adage, selon lequel mieux vaut mourir un peu chaque jour, pour ne pas avoir à mourir, quand notre heure viendra. Il y a tous ces deuils quotidiens, ce qu’on doit laisser  aller, laisser partir…  Ce qui se détache, quitte nos mains…et qu’on apprend à ne pas retenir…  

Note d’Hélène Millardet : 

« Cette proposition est née des Cercles Autour du Deuil. que j’ai proposés en 2021.

Elle a abouti en 2022-2023 à ce voyage en 4 journée, avec deux groupes de 7  personnes qui ont répondu à cette  nécessité où nous nous trouvons, aujourd’hui,  de libérer un espace vivant, joyeux, respectueux, autour de ce moment crucial qui catalyse nos peurs les plus puissantes, nos douleurs les plus vives,  et pour autant, peut s’approcher, se vivre,  de tellement de façons : la finitude de nos proches ; la nôtre

 

  Ce moment où un humain quitte le monde des vivants, peut-il s’apprendre ? Peut-il s’appréhender ?  Oui ET non, évidemment : )

Ce qu’il me semble, par expérience, en tout cas :  c’est qu’il porte en germe un accomplissement. Et que cet accomplissement ne sépare pas les morts et les vivants, mais au contraire, nous fonde, morts, vivants, en humanité.   

Que lorsqu’on doit faire l’expérience de perdre quelqu’un trop tôt,  trop brutalement,  il peut être vital de se laisser pénétrer par  un rayon de soleil, un visage, une  synchronicité. 

 Et que s’ouvrir au partage intime de ce que notre finitude nous amène à vivre, laisser être nos questions, nos émotions, nos morts en nous, peut être  libérateur et joyeux, et nous rendre la vie … plus simple,  finalement.

Une première expérience de ce processus initatique en 4 journée, tend à le confirmer  

 

 

Blibliographie Au Coin du Feu

Au coin du Feu / Le Puy

Au coin du Feu/ Yssingeaux

Au coin du Feu / Chomelix