Dates : les jeudis 27 novembre, 22 janvier, 5 mars et 30 avril.
Tarif : 90 euros la journée + 5 € adhésion Emergessences.
6 participants.
Horaires : 9H00-17H30
Repas en mode auberge espagnole.
Il est demandé de s’engager financièrement sur la totalité du processus.
Au coin du feu, qu’est-ce que c’est ?
Un voyage en 4 journées
Intention :
La mort : comment on l’a rencontrée (à travers des moments clés ), comment on l’a intégrée. Les émotions.
L’image qu’on s’en fait – ou l’absence de représentations. Ce qui nous en a été transmis, à propos de passages, de rites, de parole sur la racine spirituelle de nos vies.
La mort comme axe de la transmission entre générations, et notre place dans cet héritage.
Comment l’intégration de la mort est travaillée par les grands deuils de la vie : pertes de proche, maladies, séparations…
Les morts : les nôtres, en particulier. Comment quelque chose de ce qu’ils furent, continue en nous.
Voilà les grands leviers par lesquels nous allons interroger notre relation à la mort, de façon dynamique et ludique.
La matière, c’est nous, ce sont nos expériences de vie.
Les quatre journées sont quatre étapes d’un voyage où nous allons :
- explorer le deuil intime, dans un cercle de partage et d’écoute bienveillant, où nous laisserons résonner nos expériences ;
- mettre dans la lumière les processus du deuil et la puissance de ce lien qui ne finit pas entre nous, et NOS morts…
- Explorer cet espace entre eux, et nous.
- apprivoiser la relation à l’invisible, jouer, se découvrir cocréatrice/cocréateur.
Note d’Hélène Millardet :
« Cette proposition est née des Cercles Autour du Deuil. que j’ai proposés en 2021.
Elle a abouti en 2022-2023 à ce voyage en 4 journée, avec deux groupes de 7 personnes qui ont répondu à cette nécessité où nous nous trouvons, aujourd’hui, de libérer un espace vivant, joyeux, respectueux, autour de ce moment crucial qui catalyse nos peurs les plus puissantes, nos douleurs les plus vives, et pour autant, peut s’approcher, se vivre, de tellement de façons : la finitude de nos proches ; la nôtre.
Ce moment où un humain quitte le monde des vivants, peut-il s’apprendre ? Peut-il s’appréhender ? Oui ET non, évidemment : )
Ce qu’il me semble, par expérience, en tout cas : c’est qu’il porte en germe un accomplissement. Et que cet accomplissement ne sépare pas les morts et les vivants, mais au contraire, nous fonde, morts et vivants, en humanité.