Depuis deux ans, je recueille les témoignages des participants qui veulent bien prendre le temps de mettre en mot leur expérience dans ces groupes. 

2024-2025:

 à quel besoin Au coin du feu a-t-il répondu pour vous ?  

Ces quatre journées ont répondu à plusieurs besoins dont je n’étais pas forcément consciente en arrivant.
Le premier est certainement un besoin d’humanité, de chaleur humaine, de rencontres vraies. Je savais en venant que j’avais besoin d’aide pour traverser le deuil mais cela restait assez flou. Rencontrer l’autre et voir tout ce que nous avons en commun m’a fait beaucoup de bien. Je me suis sentie moins seule, je me suis sentie écoutée, comprise. C’était un besoin important.
– qu’est-ce que ce stage vous a apporté ?
 
Ce stage m’a permis de conscientiser davantage mon lien avec l’invisible, avec la présence des ancêtres et autres défunts.
Aujourd’hui par exemple, je me suis sentie poussée vers la boutique Léonidas de Brioude (dans laquelle je n’étais jamais entrée parce que j’ai un a priori très négatif sur ces chocolats là) : j’y suis entrée et j’ai acheté un calisson. Sans trop savoir pourquoi, c’était presque une urgence. Je l’ai mangé dans la voiture. Et ce n’est qu’après que j’ai compris : c’est ma mémé Yvette qui m’y a poussée. Elle adorait les calissons. Elle s’est rappelée à moi de cette façon.
L’aspect « magique » de la vie me paraît plus évident et je l’investis désormais avec bonheur (tarot de Marseille et compagnie!).
Et enfin, ce lien avec ceux qui sont de l’autre côté réveille en moi le désir de soigner mes liens avec les vivants. Ceux de ma famille et les autres (les ami.e.s et les personnes – et les animaux –  que la vie met sur mon chemin). La notion d’interdépendance me paraît de plus en plus évidente.
La notion de convivialité, de légèreté, de simplicité aussi…

– que voudriez vous souligner en particulier ou proposer pour l’évolution de cette formule ? 

J’ai trouvé que ta présence, Hélène, était vraiment bienveillante et éclairante. Tu nous as fait marcher hors des sentiers battus, on s’est aventurés dans des terres mystérieuses mais je ne me suis jamais sentie en danger, au contraire.
Le fait que la parole de chacun puisse être accueillie sans limitation de temps était très précieux (ça n’arrive jamais…).
S.
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 quel besoin Au coin du feu a-t-il répondu pour vous ?

Au coin du feu a été pour moi, une aide à une réflexion guidée vers des réponses qui n’étaient pas encore arrivée jusqu’à moi ….je suis sur le chemin ….

– qu’est-ce que ce stage vous a apporté ?

Ce stage m’a permis de me « poser » pour réfléchir, écouter ma petite voix intérieur, analyser certains éléments de mon histoire et éclairer une autre lanterne sur mon transgénérationnel.

Il m’a aussi permis d’oser parler de mon histoire, et cela fait beaucoup de bien ….

– que voudriez vous souligner en particulier ou proposer pour l’évolution de cette formule ?

Chère Hélène, je sais combien il est difficile de tenir un timing lorsque l’on anime un groupe de parole, néanmoins, le fait de « rappeler » trop souvent « l’espace temps » m’a paru un peu frustrant pour « plonger » davantage en profondeur dans mes réflexions, car me rappelant à la réalité, alors que j’étais dans mes pensées….  »

M.

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– à quel besoin Au coin du feu a-t-il répondu pour vous ? 

besoin de mettre des mots sur des ressentis, et qu’ils créent une distanciation, de ne plus coller aux émotions qu’ils génèrent ; besoin d’entendre parler et de parler de nos limites pour donner plus de valeur à ce que je vis, la reconnaître

– qu’est-ce que ce stage vous a apporté ?

une ouverture sur un partage profond entre humains, et beaucoup de questions… j’ai l’impression que les histoires de chacun m’ont nourrie, émue et ouvert sur différentes facettes, dimensions de la vie

– que voudriez-vous souligner en particulier ou proposer pour l’évolution de cette formule ? 

j’ai aimé l’alternance entre les moments verbaux et les pratiques somatiques, rituels des cartes…etc  Pour moi il pourrait y en avoir plus, cela me remet dans mon corps et m’empêche de nager dans un « brouillard » de mots où je me perds un peu parfois.
A.
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Au coin du feu m’a permis de soulager un trop-plein d’émotions retenues, dans une période d’accélération du vieillissement de mes parents, et ainsi de vivre les tensions inhérentes à ce passage délicat, avec plus de sérénité.
J’ai eu du plaisir à profiter de ton expérience en pesant tous tes mots, j’ai admiré ta qualité d’écoute, et j’ai éprouvé beaucoup d’empathie pour les autres participants.
M

 

 

2023-2024

Jacqueline :

 »  J’avais besoin de mettre des mots sur comment j’avais vécu la maladie, les décès, d’être écoutée, d’être entendue, de comprendre ma  douleur et la perte de mes proches, avec la tête et avec le cœur.

« Ces rencontres m’ont permis de poser un regard plus conscient et plus ouvert sur la mort , pour accepter la perte, l’ absence de ma maman et de mon mari. ‘
Pour moi le temps des 4 séances a été nécessaire pour cheminer et me sentir plus sereine aujourd’hui avec la mort et ma mort. » 
Véronique :
« A pouvoir dire au delà du diagnostic. A reprendre en quelque  sorte la parole. Ne pas laisser la maladie avoir le dernier mot.  Ne pas avoir peur du débordement des émotions, faire confiance en la capacité de l’autre à les accueillir mais aussi à ne pas être « abimés » pas elles. « 

« Un espace pour redéfinir mes limites internes, me réassocier.  Garantir en moi cette capacité à recevoir l’autre, à lui faire de la place, ne pas laisser la maladie contaminer les interactions.  Sentir quelque chose que je nommerai  » l’esprit du féminin ».

Françoise :

 » Je me suis embarquée dans ce voyage de 4 jours pour « redonner sa juste place à la mort » comme le titre l’indiquait. La mort de mon père, mon beau-père, mon beau-frère. Je ne savais pas que mes grands-mères, grands-pères….. y seraient présents. J’ai aimé les trouver, les retrouver.

Ces quatre jours de voyage ont pu répondre à mes besoins de:

-mettre en mot mes ressentis / donner une juste place à mes émotions /partager mon expérience avec d’autres /  m’enrichir de la vie des autres / trouver la vie dans la mort / prendre conscience de qui je suis et de qui je deviens.

Je n’étais pas venue chercher des « connaissances », mais j’ai reçu les enseignements d’Hélène qui éclairent mon chemin (…) »   

Martine :

« Après le décès de mon père, j’avais besoin d’un lieu pour parler, poser des mots , me libérer de cette perte et d’y voir plus clair. « Au coin du feu » la parole intime peut se déposer dans le cercle avec bienveillance.

J’ai trouvé l’apaisement , la sérénité dans le partage des thèmes universels qui toutes  nous traversent.

Nommer, parler de mes peurs m’a permis de les appréhender avec plus de facilité et de détachement , de me préparer à de nouvelles pertes  éventuelles ainsi qu’à ma propre mort.

Le poids de la mort s’est atténué. Je ressens une certaine libération et une plus grande liberté dans la vie .

Je suis surprise aussi d’essayer d’oser prendre davantage ma place.

Au fil des séances j’ai pu aussi cheminer vers la gratitude envers mon père et tous ceux , disparus, qui m’ont accompagnée et ceux qui m’accompagnent maintenant.

Merci Hélène pour ce cheminement .Merci pour tes compétences, la justesse de ton analyse, ta clairvoyance, ta bienveillance , ton énergie , pour tout ce que tu m’as apporté.

Merci à mes compagnes de route pour m’avoir écoutée et permis de partager une part de votre Vie.

Merci pour votre confiance et vos richesses. ».