deux groupes à Yssingeaux et à Chomelix en 2024-2025 :
LES MARDIS : 19 novembre, 14 janvier, 11 mars et 6 mai, à La Maison du Sauzet à YSSINGEAUX,
LES JEUDIS 17 octobre, 19 décembre, 13 février et 10 avril, au Gîte de la Reine des Prés à Chatardon, CHOMELIX.
Tarif : 85 euros la journée + 5 € adhésion Emergessences.
Horaires : 9H00-17H00.
Repas du midi en mode auberge espagnole.
Merci d’envoyer votre chèque de participation +adhésion (90 euros), plus votre bulletin d’adhésion, à la première journée à l’ordre d’Emergessences, chez Hélène Millardet, 180 chemin de la Grotte, Conac, 43580 St Privat d’Allier. Trois autres chèques vous seront demandés lors de la première journée. Ils ne seront encaissés que si les dates proposées sont honorées.
télécharger le bulletin d’adhésion
Au coin du feu, qu’est-ce que c’est ?
Un voyage en 4 journées
Intention :
Imaginons que quelque chose de « nos morts », continue en nous ; que reconnaître cette éventualité, et lui faire de la place, pourrait nous surprendre – nous rendre plus vivants.
Et si cela pouvait permettre, que quelque chose d’eux, s’accomplisse en nous. Nous transforme…
Et si cela faisait du bien à tout le monde, cette possibilité laissée : aux morts, aux vivants, de continuer à cheminer ensemble …
Le voyage que je vous propose se déroule sur quatre journées, entre l’automne et le printemps.
Quatre étapes pour partager et laisser résonner nos expériences ; pour mettre dans la lumière les processus du deuil et la puissance de ce lien qui ne finit pas entre nous, et NOS morts…
Pour défricher et baliser leur territoire, cette réalité où ils se trouvent, différente de la nôtre… et pourtant…
Enfin, pour nous rendre vraiment disponibles, et explorer cet espace entre eux, et nous. De sorte que la « mort » puisse s’envisager comme un processus fécond, un passage, un envol… douloureux, certes, mais aussi terriblement initiatique.
De telle sorte que «perdre quelqu’un» puisse se transformer en – pourquoi pas ? – apprendre à le retrouver …
(comme le suggère joliment Vinciane Despret dans Au bonheur des morts).
Et ce n’est pas tout !
Il y a cet adage, selon lequel mieux vaut mourir un peu chaque jour, pour ne pas avoir à mourir, quand notre heure viendra. Il y a tous ces deuils quotidiens, ce qu’on doit laisser aller, laisser partir… Ce qui se détache, quitte nos mains…et qu’on apprend à ne pas retenir…
Note d’Hélène Millardet :
« Cette proposition est née des Cercles Autour du Deuil. que j’ai proposés en 2021.
Elle a abouti en 2022-2023 à ce voyage en 4 journée, avec deux groupes de 7 personnes qui ont répondu à cette nécessité où nous nous trouvons, aujourd’hui, de libérer un espace vivant, joyeux, respectueux, autour de ce moment crucial qui catalyse nos peurs les plus puissantes, nos douleurs les plus vives, et pour autant, peut s’approcher, se vivre, de tellement de façons : la finitude de nos proches ; la nôtre.
Ce moment où un humain quitte le monde des vivants, peut-il s’apprendre ? Peut-il s’appréhender ? Oui ET non, évidemment : )
Ce qu’il me semble, par expérience, en tout cas : c’est qu’il porte en germe un accomplissement. Et que cet accomplissement ne sépare pas les morts et les vivants, mais au contraire, nous fonde, morts, vivants, en humanité.
Que lorsqu’on doit faire l’expérience de perdre quelqu’un trop tôt, trop brutalement, il peut être vital de se laisser pénétrer par un rayon de soleil, un visage, une synchronicité.
Et que s’ouvrir au partage intime de ce que notre finitude nous amène à vivre, laisser être nos questions, nos émotions, nos morts en nous, peut être libérateur et joyeux, et nous rendre la vie … plus simple, finalement.
Une première expérience de ce processus initatique en 4 journée, tend à le confirmer