AU COIN DU FEU Présentation détaillée
Un voyage en 4 journées, sur 3 saisons
Dates: les mardis 11 octobre, 13 décembre 2022, 28 février, 2 mai 2023.
Horaires : 9H00 – 17H00, avec un repas partagé.
Lieu : La Maison du Sauzet, 395 chemin du Sauzet, 43000 Yssingeaux.
Tarif : 85 euros par journée + 5 euros d’adhésion à Emergessences, avec un engagement demandé sur le cycle complet.
Prévoir une tenue confortable. 10 participants maximum
Inscriptions auprès d’Hélène Millardet.
Il est possible de dormir sur place, les deux nuits avant et après chaque journée de stage.
Nuitée: 18 euros.
Intention :
Imaginons que quelque chose de « nos morts », continue en nous ; que reconnaître cela et lui faire de la place pourrait nous rendre plus vivants.
Permettre que quelque chose d’eux, s’accomplisse en nous. Nous transforme…
Et si cela faisait du bien à tout le monde, cette possibilité laissée : aux morts, aux vivants …
Le voyage que je vous propose se déroule sur quatre journées – quatre mardis -, et trois saisons.
Quatre étapes pour partager et laisser résonner nos expériences ; pour mettre dans la lumière les processus du deuil et la puissance de ce lien qui ne finit pas entre nous, et nos morts..
Pour défricher et baliser leur territoire, cette réalité où ils se trouvent, différente de la nôtre… et pourtant…
Enfin, pour nous rendre vraiment disponibles, et explorer cet espace entre eux, et nous. De sorte que la « mort » puisse s’envisager comme un processus fécond, un passage, un envol… et que «perdre quelqu’un» devienne – pourquoi pas ? – apprendre à le retrouver (comme le suggère joliment Vinciane Despret dans Au bonheur des morts).
Et ce n’est pas tout !
Il y a cet adage, selon lequel mieux vaut mourir un peu chaque jour, pour ne pas avoir à mourir, quand notre heure viendra. Il y a tous ces deuils quotidiens, ce qu’on doit laisser aller, laisser partir… Ce qui se détache, quitte nos mains…et qu’on apprend à ne pas retenir…
Note d’Hélène Millardet :
« Cette proposition fait suite aux cercles Autour du Deuil.
Elle correspond à une nécessité, la mienne, celle de bon nombre d’entre nous, de libérer un espace vivant, joyeux, respectueux, autour de ce moment crucial qui catalyse nos peurs les plus puissantes, nos douleurs les plus vives, et pour autant, peut s’approcher, se vivre, de tellement de façons.
Ce moment où un humain quitte le monde des vivants, peut-il s’apprendre ? Peut-il s’appréhender ? En réalité, je n’en sais rien.
Oui ET non, évidemment.
Ce qu’il me semble, en toute humilité, c’est qu’il porte en germe un accomplissement. Et que cet accomplissement ne sépare pas les morts et les vivants, mais au contraire, nous fonde, morts, vivants, en humanité.
Que lorsqu’on doit faire l’expérience de perdre quelqu’un trop tôt, trop brutalement, il peut être vital de se laisser pénétrer par un rayon de soleil, un visage, une synchronicité.
Et que s’ouvrir au partage intime de ce que notre finitude nous amène à vivre, laisser être nos questions, nos émotions, nos morts en nous, peut être libérateur et joyeux, et nous rendre la vie … plus simple, finalement.