Dates : les jeudis 27 novembre, 22 janvier, 5 mars et 30 avril.

 

Tarif : 90 euros la journée + 5 € adhésion Emergessences.

6 participants. 

Horaires : 9H00-17H30

Repas  en mode auberge espagnole.

 Il est demandé de s’engager financièrement sur la totalité du processus. 

 

                                            Au coin du feu, qu’est-ce que c’est ?

 

Un voyage  en 4 journées

Intention :

La mort : comment on l’a rencontrée (à travers des moments clés ), comment on l’a intégrée. Les émotions.

L’image qu’on s’en fait – ou l’absence de représentations. Ce qui nous en a été transmis, à propos de passages, de rites, de parole sur la racine spirituelle de nos vies.

La mort comme axe de la transmission entre générations, et notre place dans cet héritage.

Comment l’intégration de la mort est travaillée par les grands deuils de la vie : pertes de proche, maladies, séparations… 

Les morts : les nôtres, en particulier. Comment quelque chose de ce qu’ils furent, continue en nous. 

Voilà les grands leviers par lesquels nous allons interroger notre relation à la mort, de façon dynamique et ludique.  

La matière, c’est nous, ce sont nos expériences de vie.   

  Les quatre journées sont quatre  étapes d’un voyage où nous allons  : 

  • explorer le deuil intime, dans un cercle de partage et d’écoute bienveillant, où nous laisserons résonner  nos expériences ;
  • mettre dans la lumière les processus du  deuil et la puissance de ce lien qui ne finit pas entre nous, et NOS morts  
  •  Explorer  cet espace  entre eux, et nous. 
  •  apprivoiser la relation à l’invisible, jouer, se découvrir  cocréatrice/cocréateur.

 

QUELQUES TEMOIGNAGES  des deux derniers groupes 

à quel besoin Au coin du feu a-t-il répondu pour vous ?  
Ces quatre journées ont répondu à plusieurs besoins dont je n’étais pas forcément consciente en arrivant.
Le premier est certainement un besoin d’humanité, de chaleur humaine, de rencontres vraies. Je savais en venant que j’avais besoin d’aide pour traverser le deuil mais cela restait assez flou. Rencontrer l’autre et voir tout ce que nous avons en commun m’a fait beaucoup de bien. Je me suis sentie moins seule, je me suis sentie écoutée, comprise. C’était un besoin important.
– qu’est-ce que ce stage vous a apporté ?
 
Ce stage m’a permis de conscientiser davantage mon lien avec l’invisible, avec la présence des ancêtres et autres défunts.
Aujourd’hui par exemple, je me suis sentie poussée vers la boutique Léonidas de Brioude (dans laquelle je n’étais jamais entrée parce que j’ai un a priori très négatif sur ces chocolats là) : j’y suis entrée et j’ai acheté un calisson. Sans trop savoir pourquoi, c’était presque une urgence. Je l’ai mangé dans la voiture. Et ce n’est qu’après que j’ai compris : c’est ma mémé Yvette qui m’y a poussée. Elle adorait les calissons. Elle s’est rappelée à moi de cette façon.
L’aspect « magique » de la vie me paraît plus évident et je l’investis désormais avec bonheur (tarot de Marseille et compagnie!).
Et enfin, ce lien avec ceux qui sont de l’autre côté réveille en moi le désir de soigner mes liens avec les vivants. Ceux de ma famille et les autres (les ami.e.s et les personnes – et les animaux –  que la vie met sur mon chemin). La notion d’interdépendance me paraît de plus en plus évidente.
La notion de convivialité, de légèreté, de simplicité aussi…

– que voudriez vous souligner en particulier ou proposer pour l’évolution de cette formule ? 

J’ai trouvé que ta présence, Hélène, était vraiment bienveillante et éclairante. Tu nous as fait marcher hors des sentiers battus, on s’est aventurés dans des terres mystérieuses mais je ne me suis jamais sentie en danger, au contraire.
Le fait que la parole de chacun puisse être accueillie sans limitation de temps était très précieux (ça n’arrive jamais…).
S.
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 quel besoin Au coin du feu a-t-il répondu pour vous ?

Au coin du feu a été pour moi, une aide à une réflexion guidée vers des réponses qui n’étaient pas encore arrivée jusqu’à moi ….je suis sur le chemin ….

– qu’est-ce que ce stage vous a apporté ?

Ce stage m’a permis de me « poser » pour réfléchir, écouter ma petite voix intérieur, analyser certains éléments de mon histoire et éclairer une autre lanterne sur mon transgénérationnel.

Il m’a aussi permis d’oser parler de mon histoire, et cela fait beaucoup de bien ….

– que voudriez vous souligner en particulier ou proposer pour l’évolution de cette formule ?

Chère Hélène, je sais combien il est difficile de tenir un timing lorsque l’on anime un groupe de parole, néanmoins, le fait de « rappeler » trop souvent « l’espace temps » m’a paru un peu frustrant pour « plonger » davantage en profondeur dans mes réflexions, car me rappelant à la réalité, alors que j’étais dans mes pensées….  »

M.

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– à quel besoin Au coin du feu a-t-il répondu pour vous ? 

besoin de mettre des mots sur des ressentis, et qu’ils créent une distanciation, de ne plus coller aux émotions qu’ils génèrent ; besoin d’entendre parler et de parler de nos limites pour donner plus de valeur à ce que je vis, la reconnaître

– qu’est-ce que ce stage vous a apporté ?

une ouverture sur un partage profond entre humains, et beaucoup de questions… j’ai l’impression que les histoires de chacun m’ont nourrie, émue et ouvert sur différentes facettes, dimensions de la vie

– que voudriez-vous souligner en particulier ou proposer pour l’évolution de cette formule ? 

j’ai aimé l’alternance entre les moments verbaux et les pratiques somatiques, rituels des cartes…etc  Pour moi il pourrait y en avoir plus, cela me remet dans mon corps et m’empêche de nager dans un « brouillard » de mots où je me perds un peu parfois
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Au coin du feu m’a permis de soulager un trop-plein d’émotions retenues, dans une période d’accélération du vieillissement de mes parents, et ainsi de vivre les tensions inhérentes à ce passage délicat, avec plus de sérénité.
J’ai eu du plaisir à profiter de ton expérience en pesant tous tes mots, j’ai admiré ta qualité d’écoute, et j’ai éprouvé beaucoup d’empathie pour les autres participants.
M

 

   

Note d’Hélène Millardet : 

« Cette proposition est née des Cercles Autour du Deuil. que j’ai proposés en 2021.

Elle a abouti en 2022-2023 à ce voyage en 4 journée, avec deux groupes de 7  personnes qui ont répondu à cette  nécessité où nous nous trouvons, aujourd’hui,  de libérer un espace vivant, joyeux, respectueux, autour de ce moment crucial qui catalyse nos peurs les plus puissantes, nos douleurs les plus vives,  et pour autant, peut s’approcher, se vivre,  de tellement de façons : la finitude de nos proches ; la nôtre

 

  Ce moment où un humain quitte le monde des vivants, peut-il s’apprendre ? Peut-il s’appréhender ?  Oui ET non, évidemment : )

Ce qu’il me semble, par expérience, en tout cas :  c’est qu’il porte en germe un accomplissement. Et que cet accomplissement ne sépare pas les morts et les vivants, mais au contraire, nous fonde, morts et vivants, en humanité.   

  

 

Blibliographie Au Coin du Feu

Au coin du Feu / Le Puy

Au coin du Feu/ Yssingeaux

Au coin du Feu / Chomelix